Karim Jebli et Nordine Salhi sont deux Marseillais qui ont débuté avec la websérie « Les Déguns » en 2012. A travers un humour absurde et bon enfant, leur duo s’impose comme une valeur sûr de la comédie française. Ils reviennent cette année avec le film « Walter » qui promet de ravir les amateurs du genre.

Tout a débuté en l’an 2012, époque où internet devient le tremplin idéal pour se lancer dans la websérie humoristique. Les deux marseillais créent des saynètes de quartier laissant place à un jeu spontané. Enchainant les millions de vues sur YouTube, la série comptera 4 saisons avec des invités tels que les rappeurs JUL et Soprano, des stars de téléréalité et un passage du présentateur célèbre de « Qui veut gagner des millions » : Jean Pierre Foucault.

Le succès de la série est tel que Claude Zidi, figure mythique de la comédie populaire, les épaule pour réaliser leur premier film. Intitulé « Les Déguns » , le film met en scène deux braqueurs qui finissent dans un camp de redressement. A travers un comique verbal et visuel, le duo s’inscrit dans un genre «road movie » de par la mise en scène des deux personnages se retrouvant par un concours de circonstances sur des chemins hasardeux et le « buddy movie » pour son côté « film de potes ».

Ils reviennent cette année en force avec « Walter », l’histoire d’une casse de braqueurs qui tourne au fiasco. Venus dévaliser la bijouterie d’un hypermarché, ils se retrouvent séquestrer par le vigile Walter, ex-chef de guerre africain, qui va mettre leurs nerfs à l’épreuve. Au programme : de l’action et des barres de rire. Même si l’ambition du duo reste de faire rire, il y une volonté d’aller au delà d’une comédie française trop rabâchée et de donner un ton frais et jeune. C’est ce que déclarait Tonio Life, autre star du casting, sur BFM TV :  « J’ai l’impression qu’il manque énormément de jeunes dans l’écriture des comédies françaises d’aujourd’hui. Il y a des films, quand on les regarde, où on ne s’y retrouve pas. Il n’y a que des vieux clichés. Nous, on veut rire des jeunes clichés. »

Bruno Belinski