En 2016 sortait le documentaire « À voix haute » réalisé par Stéphane de Freitas. Durant une heure quarante, les spectateurs y découvraient des jeunes de la fac participant à un concours d’éloquence. Ils se formèrent à l’art de la rhétorique auprès d’experts des mots et de la parole.

Parmi ces participants, une jeune fille se prêtait aux joutes verbales pour tenter d’être couronnée « meilleur orateur du 93 ». Son nom, Leila Alaouf, passionnée de littérature et féministe. Timide et ayant peur de la prise de parole elle ira jusqu’en quarts de finale.

À l’écran, nous découvrons une jeune femme aux écrits percutants, débordante de révolte, dans l’urgence d’être entendue.

Par ailleurs, entre 2011 et 2012 elle lançait son blog pour porter sa voix. Depuis toute petite, elle est convaincue que les femmes méritent de jouir des mêmes droits que les hommes, et ce combat est encore le sien aujourd’hui.

Comme pour beaucoup de femmes, le terme « féministe » lui faisait peur au début, là renvoyant à un féminisme hégémonique et essentiellement blanc. Elle finit par découvrir qu’il existe plusieurs féminismes. Cette pluralité lui permet d’une part de mener un combat crucial pour sa condition de femme et de s’épanouir avec les différentes facettes de son identité.

Nous sommes allés à la rencontre de Leila Alaouf, qui nous partage avec beaucoup de générosité son cheminement et ses aspirations.


Ghaz’Elles est la rubrique 100% féminine d’Alohanews. A travers reportages et interviews, Yousra Dahry met en lumière les actrices du changement.