Bruxellois de pure souche et membre du groupe OPG, Lio Brown revient avec son tout dernier projet intitulé « La solution ». Accompagné de Dolfa tout au long du projet, Lio nous propose de découvrir son univers.
En écoutant le projet, j’ai remarqué que le mot charbonner est revenu énormément, que ce soit pour survivre ou dans la musique. Qu’est-ce que ça signifie pour toi être un « charbonneur » dans la musique ?
LIO : Pour moi être un charbonneur, c’est se trouver. Identifier ses objectifs et travailler pour y arriver. Aujourd’hui je peux me considérer comme un charbonneur dans la musique, ce qui n’a pas toujours été le cas. Quand j’étais plus jeune, j’étais un petit flemmard, je voulais que les choses viennent directement à moi.
Avec Dolfa, on a l’impression que vous formez un duo sur ce projet puisqu’il a produit tout le projet…
Oui on peut le voir comme ça. La rencontre de Dolfa a été cruciale pour moi, pour me lancer dans la musique. On a fait partie du groupe OPG et l’alchimie avec lui était évidente – déjà en groupe -.
Tu as appelé ton projet « La solution », pourquoi ?
Franchement, je pense qu’on avait déjà trouvé la solution bien avant de réaliser ce projet. Il y a un an, j’avais sorti le son « À mon âge ». Dans ce son, je disais : « Dolfa Brown c’est la solution ». C’est parti de là.
J’ai remarqué qu’il n’y a aucun featuring sur le projet. Peux-tu expliquer ce choix ?
On avait la volonté de faire un projet Lio Brown et Dolfa puisqu’on a réalisé par mal de sons ensemble. Cependant, je suis au studio toutes les semaines et j’ai déjà enregistré pas mal de collaborations.
Qu’est-ce qui a développé ton intelligence artistique ?
Tout premièrement c’est mon entourage. En rencontrant des gars qui étaient dans la musique, notamment à l’école, je me suis épris d’amour pour le rap. On passait des soirées à rapper ensemble. Après quelques années dans ce mouvement, j’ai commencé à me dire que moi aussi je pouvais devenir un artiste. Un jour, mon pote Panik m’a invité sur un morceau. J’ai posé mon premier huit mesures. Depuis, j’ai eu un déclic artistique.
Quand est-il de ton groupe OPG aujourd’hui ?
Je pense qu’on a chacun notre considération. Personnellement, pour moi, OPG existe toujours, c’est un état d’esprit. Dolfa et moi cultivons toujours cette mentalité et je pense qu’au fond, tous les membres du groupe ont encore cette vision commune qu’on avait à l’époque. Ca reste mes frangins, il n’y a aucune animosité entre nous.