Peut-on dire que Danista soit genevoise , alors que ses racines semblent être dans le ciel ? Encrée nulle part et en même temps partout , Danista porte en elle la Jamaïque, le Congo, le Tchad, la Serbie, l’Espagne, mais aussi Paris. Installée sur la scène hip-hop , là encore ses influences sont multiples, et donnent cette impression de liberté qui ne l’emprisonne pas.

C’est avant son concert au VK dans la commune de Molenbeek que Danitsa nous reçoit « tout sourire » pour nous parler de sa tournée de son album et de ses aspirations. La scène hip-hop suisse semble connaitre le même engouement que la scène rap belge, qui a fait les gros titres tout un temps. Le public est-il en accord avec cette effervescence médiatique ou s’agit-il d’un buzz éphémère crée par une machine médiatique ?

Une tournée à chanter, lui a permis d’aller à la rencontre de son public et de soi-même, se découvrir des qualités et des défauts, mais surtout son égo, qui est peint dans sa musique comme un moteur, une couverture et aussi une main qui se tend vers elle-même pour aller de l’avant.

Danitsa nous explique être interpellée sur les questions du féminin dans le monde du hip-hop. Elle nous parle de la présence de son frère sur scène et de son cousin également, comment la scène est devenue ou plutôt est restée une histoire de famille ?

Retour également sur son arrivée à Paris, et son retour à Genève. Une pause dans le temps avec Danista.

Yousra Dahry