Ces 4, 5 et 6 août 2017 aura lieu le festival Esperanzah! à Floreffe. Un festival qui se veut engagé, (multi)culturel et surtout humain. Présentation.

Pour la seizième année, le festival accueillera ses visiteurs dans un magnifique écrin surplombant la Sambre, un site idyllique pour des festivaliers en quête de changement et d’espoir. En effet, les festivités musicales du week-end du 6 août se dérouleront dans un cadre difficilement égalable. Les artistes se succèderont au cœur de l’abbaye de Floreffe. D’ailleurs, ne nous attardons pas plus longtemps sur ces spécificités brassicoles, mais bien sur la programmation musicale.

En guise d’ouverture, le vendredi 4 août, vous pourrez déjà voyager à travers les genres ; du reggae de Protoje au jazz de Gregory Proter en passant par la soul d’Imany, le rap de Scylla ou encore les mix de ProleteR. Imany, celle qui affirme que « la célébrité devrait être un moyen d’être la voix de ceux qui n’en ont pas», se produira au Festival Esperanzah. Cette dernière est devenue ambassadrice de l’association ENDOmind, pour informer et sensibiliser sur l’endométriose. Pour Scylla, un mot pour définir l’artiste bruxellois : luminescence. Celui qui a sorti son dernier opus « Masque de chair » il y a quelques mois déjà, peut sembler sombre d’apparence, mais il ne manquera pas de faire ressortir la lumière des âmes qui se seront rassemblées devant lui. Des artistes aux œuvres engagées qui ne laisseront pas la foule festivalière indifférente en ce premier jour.

 

Le lendemain, ce sont deux têtes d’affiche Hip-Hop qui cristalliseront la majeure partie de l’intérêt populaire, un mix entre old et new school : IAM et MHD. L’un a ravagé le milieu avec son Afrotrap décomplexé et entraînant, les autres, c’est l’Histoire. Les classiques qui sont entrés au panthéon du rap français (Nés sous la même étoile, Petit frère, Demain c’est loin) et qui résonnent dans toutes les têtes trouveront écho à Esperanzah! Une autre figure bien de chez nous qui connaît bien le Hip-Hop se produira également le samedi 5 août sur les planches de Floreffe : Uman. L’auteur de l’hymne « Bienvenue en Belgique » vient tout juste de sortir son dernier album, humblement et joliment intitulé « Umanist ». Ce dernier revient d’une tournée en Haïti et aura à cœur de rallier la foule à son message de paix sur fond reggae. Il sera également intéressant de découvrir les artistes belges Chicos y Mendez, Daniel Dzidzonu ou encore la solaire portugaise Elida Almeida !

Le dernier jour d’éclectisme verra une ultime fois défiler son lot d’artistes belges tels que The Brussels Balkan Orchestra, Témé Tan (et beaucoup d’autres), mais surtout Ozark Henry ! Le natif de Courtrai, désormais ambassadeur de bonne volonté de l’ONU pour la lutte contre le trafic des êtres humains, viendra faire découvrir son dernier album empreint des messages conscients aux festivaliers. En parlant de conscience, Keny Arkana viendra y ajouter un engagement urbain sans tabou. Mais l’OVNI du rap français ne viendra pas que pour dénoncer et constater des dégâts majeurs, elle viendra aussi pour propager la paix, l’amour et l’union des thèmes omniprésents dans son dernier EP « État d’urgence ».

Hormis une programmation musicale à la pointe, vous pourrez également découvrir des débats sur des thèmes d’actualité chers au festival, des acteurs sociaux, un comptoir des saveurs à négliger sous aucun prétexte (vos papilles ne vous le pardonneraient pas) et un coin « jardins suspendus » hors du temps. De quoi rêver, se déconnecter, partager et se rassembler autour de la musique. Après cette expérience, il y aura encore plus de vie, car il y aura encore plus d’espoir !

Maxime Thibeau

Bon, vu que nous sommes sympas, on vous offre des places pour le vendredi 4 août ! Rendez-vous sur notre page Facebook

Infos & réservations ici 

Petit cadeau de notre dernier passage à un festival. Rencontre avec les festivaliers de Dour qui nous racontent leur plus belle anecdote.