Quelques mois ont suffi à ICO, rappeur bruxellois, de faire parler de son turn up. Phases iconiques, beats léchés et second degré font d’ICO le prochain rappeur belge à casser le plafond de verre du rapgame. C’est sa première interview devant une caméra – et pas la dernière sans aucun doute -. Alohanews a capté ICO à la Basilique, dans le quartier du rappeur. Rencontre sous le soleil et sous l’oeil attentif de son squa.
Pitch de l’artiste :
Gimmicks et phrases minimalistes font le lot des titres d’Ico, rappeur belge. Depuis un an, le jeune artiste balance des bribes musicales ici et là dans la plus grande discrétion. Avec ce jeune « rebeu » de la capitale, on revoit la notion de punchline tout en « dabbant » jusqu’à l’évanouissement.
Autothune, voix robotisée et mimétisme, voici la recette qu’a choisi Ico pour ses titres. Sur son compte Soundcloud, 21 morceaux sont disponibles pour le bonheur des plus curieux. Celui qui fait du « raï sur de la trap » ramène un souffle nouveau. Une fraicheur avec des bangers au parfum de tubes qui parasitent le cerveau. En tout cas, au-delà de ce mariage autothune et minimalisme, Ico revoit la définition de punchline. Le jeune Bruxellois choisit des phrases en saccadé qui peuvent toutes finir en photo de couverture de ton profil facebook ou sur un t-shirt. « T’es pas un gangster t’es mon chouchou…Je t’aime » / « On a trouvé ta mixtape chez Leader Price » / « Comme café noir tu me trouveras toujours dans ta tass » / « Je rêve que Marion Lepen mette le voile » / « Je descends sur Marseille pour crier Aller Paris ! ». Des lines rigolotes espacées dans les morceaux qui laissent place à l’expression mélodique de l’instrumentale. Par ailleurs, le bonhomme – qui est un piranha qui mange halal – compose lui même ses beats.