2020 approche à grands pas et avec cette nouvelle année, l’heure des bilans. Pas de bonnes résolutions qui ne seront tenues que quelques semaines à peine, mais plutôt une introspection universellement compatible : nous pouvons être fiers de nous ! 

Plutôt que de se pencher sur les actes que nous avons commis, sur les gestes que nous avons posés et que nous regrettons, sur les paroles que nous avons prononcées dans la tristesse ou lors d’un excès de colère, analysons les personnes que nous sommes. Les personnes que nous sommes vraiment.

De la bienveillance envers soi. Quand nous sommes-nous réellement accordé un peu de bienveillance ? Je vous propose de faire l’exercice ensemble. Qu’avons-nous accompli de grand, de beau, de fort cette année ? Ne soyons pas modestes, mais plutôt reconnaissants envers ce que nous avons réalisé. L’exercice est salvateur.

Cette année, j’ai pris de la distance avec des personnes qui ne m’apportaient pas grand-chose de bon. Les amitiés sont parfois idéalisées et lorsque l’on en prend conscience, y mettre un terme, ou du moins s’en éloigner est un acte d’amour envers soi. Si je dresse le bilan de ces dernières années, j’avais souvent tendance à ne pas fermer mon cercle d’amis par peur de me retrouver seule. C’était sans compter sur l’Univers qui remet toujours les choses dans l’ordre et les gens à leur place. Jamais une seule fois en 2019 je ne me suis sentie seule. Au contraire, mon cercle intime s’est restreint, mais renforcé. Rien n’est éternel, certaines situations sont faites pour être éphémères et c’est une très bonne chose.

Cette année, et j’en étais la première étonnée, j’ai eu le courage de dire « non ». Trois petites lettres pourtant si difficiles à prononcer. Peur de l’inconnu, peur du changement, peur de blesser. Mais à tout accepter, n’est-ce pas soi que l’on blesse avant les autres ?

J’ai dit « non » donc et maintenant que ce mot si difficile est enfin sorti de ma bouche, je sais qu’il sortira plus aisément désormais. J’ai dit « non » à des situations que je ne voulais pas accepter pour mon bien-être. Des situations que je trouvais intolérables, mais, je le sais, que j’aurais acceptées auparavant.

Cette année, je me suis aimée et cela a tout changé. J’avais lu un nombre incalculable d’articles sur l’amour de soi, la confiance en soi, sur l’estime que l’on se porte et qui a des répercussions magiques. Je trouvais tout cela très utopique et bien beau à lire, mais trop difficile à appliquer. Par où commencer ?

Je vais vous livrer mon secret : il n’y a pas de recette magique, mais il y a des « moments charnières ». Ces moments vont différer pour chacun d’entre nous. Et lorsque je me suis retrouvée, malgré moi, confrontée à ce type de moment, j’ai senti qu’il était temps que je m’aime un peu plus. Parfois (je n’oserais dire « à chaque fois »), l’amour de soi doit prendre le pas sur l’amour des autres.

Personne ne vous respectera si vous ne vous respectez pas vous-mêmes. Personne ne vous aimera comme vous le méritez si vous ne vous aimez pas vous-mêmes. Tout commence par soi et à l’intérieur de soi. C’est une petite clé que l’on trouve au plus profond de soi, mais une fois qu’on la possède, elle peut ouvrir toutes les portes, croyez-moi.

J’ai dû mettre fin à des situations que je pensais éternelles parce que j’ai décidé que le respect que je me portais devait primer sur tout le reste.

Cette année, je me suis sentie forte et plus conquérante que jamais. J’ai repris ma vie en mains, ai décidé de la bâtir comme je l’entendais. Je ne veux plus jamais être spectatrice de ma vie et laisser les autres décider de ce qui est bon ou non pour moi. Je veux en être au centre, tenir le premier rôle et ne jamais déléguer.

Si j’y suis arrivée, vous pouvez le faire aussi.

Vous êtes forts, incroyablement forts. Vous avez des ressources en vous que vous ne soupçonnez même pas. Écoutez-vous, écoutez cette petite voix intérieure qui vous guide chaque jour, car elle seule peut avoir du pouvoir sur vous. Si elle vous dit que vous n’êtes pas capables, que vous ne réussirez jamais, que vous n’êtes bons à rien, changez-la. Les pensées se contrôlent et se modifient. Rien n’est figé.

En 2020, je sais pertinemment que je ferai encore des erreurs. Pas de problèmes. Elles sont humaines. Le plus important, je pense, est d’en prendre conscience et d’en tirer les bonnes leçons. Mais je sais désormais- j’en ai eu la preuve- que je suis capable d’accomplir de grandes choses. Que le monde est grand, mais jamais trop vaste. Que je mérite le meilleur. Et, de toute façon, si je ne crois pas en moi, qui d’autre le fera ?

Alexia Zampunieris