Alors que le rap skwatte les charts et que certains observateurs le trouvent de plus en plus léger, cette discipline raconte toujours le monde dans sa complexité. Public Enemy, groupe mythique d’Outre Atlantique, disait que les rappeurs étaient des reporters du ghetto. En d’autres termes, ces artistes vivaient des réalités multiples qui finissaient dans des textes bruts, des textes vrais. Pour perpétuer cette tradition et d’explorer des angles différents, Alohanews a décidé de lancer un concept intitulé « Punchlife ». Benjamine Weill, philosophe de formation, décrypte les punchlines de rappeurs français avec une perspective socio-philosophique.
Pour la première, on a décidé de se pencher sur les bribes de Lacrim, rappeur torturé au vécu rempli comme un coffre de Ministre.