Pour ses 30 ans, le Dour Festival proposera comme toujours une programmation mêlant têtes d’affiche et artistes en devenir. À l’annonce de la programmation, certains noms ont titillé notre curiosité. Voici nos coups de cœur !
Booba – The Last Arena, Jeudi 12 juillet
Malgré sa longue carrière, Booba n’a encore jamais mis les pieds à Dour. Une anomalie qui sera réparée pour cette édition 2018. Pour coller à l’ambiance festival, il devrait jouer ses titres récents et les plus plébiscités par la foule. Les tubes efficaces de son dernier album que sont Friday et l’éponyme Trône en tête, ainsi que ses featurings à succès. Faire vibrer le bouillant public belge est peut-être bien la meilleure façon de se roder avant sa prochaine grosse date : son concert à la U Arena en octobre.
Rich Brian – Boombox, Vendredi 13 juillet
Le rap se mondialise et l’Indonésien Rich Brian (anciennement Rich Chigga) en est la preuve parfaite. À seulement 18 piges, son compteur de vues sur YouTube est déjà impressionnant, ses clips dépassant tous aisément les dix millions de visionnages. Celui qui faisait à la base du rap comique se mue en artiste accompli, influencé par des rappeurs modernes comme Young thug et Tyler The Creator. Il a récemment sorti son album « Amen » et se place comme une des grosses curiosités du Dour festival 2018.
Nekfeu – The Last Arena, Dimanche 15 juillet
L’absence du fennec commence à se faire longue depuis « Cyborg », son album surprise sorti en 2016. Depuis, il se fait discret et s’est tourné vers le cinéma, héritant du premier rôle pour un film avec Catherine Deneuve. Mais il enclenche son retour depuis peu, d’abord par un post Instagram mystérieux, ensuite avec un featuring de qualité sur le projet de S.Pri noir. La prochaine étape logique est donc de retrouver la scène, qu’il a tant rodée avec sa tournée « Feu ». Cette fois-ci avec des exclus issues de son prochain projet ?
Denzel Curry – Boombox, Samedi 14 juillet
Le Floridien est le type de rappeur qui se sublime en concert tant il envisage sa musique comme une performance. Sa folie, autant capillaire que scénique, embarque le public dans une ambiance hors du temps. Il se voit dans l’obligation de danser, sauter et hocher la tête machinalement au rythme de la cadence infernale imposé par l’artiste d’à peine 23 ans. Une formule qui l’a vu créer deux tubes sortis tout droit des ténèbres « ULT » et « Ultimate ».
Loud – Le Labo, Vendredi 13 juillet
Le québécois jouit d’une belle côte auprès du public francophone. Méritée au vu de son parcours et de son originalité. Ayant fait ses gammes chez lui a Montréal avec son groupe Loud Lary Adjust, il franchit les frontières depuis 2017 et son départ en solo (notre itw dispo ici). Avec son accent et son franglais assumé, il amène sa fraîcheur et son assurance dans le microcosme rap. Et pour l’avoir vu en concert, on peut parier que ses morceaux « 56k » ou encore « Nouveaux riches » vont enflammer la foule.